Fromages français, italiens, hollandais, québécois…

Morbier

Morbier
Le morbier est un fromage à croûte naturelle brossée, à la pâte souple et délicate. Ni doux ni fort, il fut d’abord réservé à Ia consommation familiale des producteurs de comté. Autrefois, on saupoudrait de suie le caillé frais afin d’éviter la formation d’une croûte et éloigner les insectes, avant de laisser reposer le fromage une nuit au fond d’un tonneau. Au matin, on le recouvrait d’un nouveau fromage frais. Aujourd’hui, la ligne noire qui le traverse en son milieu n’est plus qu’un produit végétal inoffensif et purement décoratif.

De forme ronde, le morbier est renflé sur les bords. Il peut être artisanal, fermier, laitier ou industriel. Le morbier est un fromage de monastère doux. Il a une pâte lisse et une saveur agréable mais peu prononcée; on le reconnaît par la raie de cendres comestibles qui le divise horizontalement.

Originellement, les deux moitiés étaient en réalité deux fromages distincts faits séparément, l’un avec le lait du matin, l’autre avec le lait du soir; ils étaient ensuite mis sous presse ensemble. Aujourd’hui, il est fait uniformément avec du lait pasteurisé. Le morbier est bon avec un vin rouge léger de Bourgogne.

Pays : France – Franche comté
Type de fromage : Lait de vache,Cru ou pasteurisé, Fromage à pâte pressée non cuite et à croûte lavée
Aoc : non
Forme : Ronde – 35 cm de diamètre – 7 cm d’épaisseur
Poids : 7000 gr. dont en matière séche 50 g min. pour 100 g
Matière grasse : 45 %
Période production : Toute l’année
Affinage : 1 à 2 mois
A déguster avec : Vin Blanc ou rosé: Crépy, Seyssel,Vin rouge: Bourgogne
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